Les Franciscaines

Les Franciscaines sont la nouvelle adresse à expérimenter impérativement à Deauville, sur la Côte Fleurie. Cet ancien orphelinat pour les filles de marins, bâti au XIX^ème siècle et rénové pour son ouverture en 2021, réunit désormais deux collections impressionnistes de toute beauté. Visant à créer un lieu où toutes les formes d’art seraient rassemblées, mélangées, liées, l’aménagement des espaces a été conçu pour que le visiteur puisse “naviguer” entre les œuvres et construire sa propre expérience de visite.

Les collections de la ville, enrichies par le don de la collection d’André Hambourg en 2011 et plus de 800 acquisitions, sont complétées d’un fonds exceptionnel de 185 œuvres : la collection “Peindre en Normandie”. Cette dernière comprend de nombreuses toiles illustrant les plages, les villages et le bocage normands saisis par Gustave Courbet (Marine, gros temps), Eugène Boudin (Vue du bassin de Trouville) ou Auguste Renoir (Coucher de soleil). Des artistes normands, moins célèbres mais dont les œuvres révèlent tout aussi bien la lumière si particulière de la région, sont également représentés dans cette collection : Louis-Alexandre Dubourg (La Jetée à Villerville-sur-Mer), Albert Lebourg (Le port de Dieppe) ou encore Adolphe-Félix Cals (Saint-Valéry-en-Caux).

En fonction des accrochages, la visite devient l’occasion de contempler au plus près les œuvres qui invitent à un voyage sur la Côte Fleurie, et plus particulièrement Honfleur, Deauville et Trouville, tant appréciée des Impressionnistes pour sa lumière changeante et ses animations balnéaires colorées.

Parallèlement aux espaces d’expositions permanentes et temporaires, les Franciscaines, en tant qu’équipement culturel innovant, comprennent également un auditorium-salle accueillant spectacles et conférences, des ateliers de médiation pour petits et grands ainsi que des espaces de lecture et de documentation. Les nombreuses activités proposées à tous les publics participent à la volonté affirmée du lieu : “mettre l’imaginaire à l’œuvre”.