Que sifflotait Monet en peignant ses Nymphéas ? Et Degas, quand il croquait les ballerines dans les coulisses de l’Opéra ? Au fond, quelle était la bande-son de l’Impressionnisme ? Deux chanteurs et un pianiste s’associent dans Les tubes de Monet, un spectacle musical facétieux pour raconter la naissance de l’Impressionnisme.
Les tubes de Monet, c’est un spectacle musical pour raconter – de manière ludique, poétique, récréative et pédagogique – la naissance d’un mouvement qui a transformé de manière très profonde notre façon d’appréhender le monde. Les artistes font appel pour cela à de gigantesques pop-ups, comme dans ces livres extraordinaires qui se déplient et s’animent. Au fur et à mesure que les chansons s’envolent, les spectateurs pénètrent dans les toiles d’Édouard Manet, Berthe Morisot ou Mary Stevenson Cassatt et saisissent ce qui les unissaient aux mélodies de Claude Debussy, Gabriel Fauré ou Ernest Chausson, ainsi qu’aux mots de Paul Verlaine, Arthur Rimbaud ou Stéphane Mallarmé.
Ancien artiste en résidence à Royaumont, Arnaud Marzorati est passé maître dans l’art de mettre en lumière l’histoire de la chanson française. Il entraîne dans cette nouvelle aventure un duo issu de l’Académie Orsay-Royaumont, la mezzo-soprano Anne-Lise Polchlopek et le pianiste Nicolas Royez, et un décorateur astucieux, Damien Schoëvaërt-Brossault. Ensemble, ils renouent avec l’esprit facétieux d’Auguste Renoir, Camille Pissaro et de tous ces artistes qui ont pris la poudre d’escampette, courant la campagne avec leurs chevalets, leurs bâtonnets, palettes et pinceaux. Leurs tubes de peinture contenaient des couleurs explosives, les tubes que reprennent les chanteurs ont la même charge émotionnelle. Les spectateurs ressortent de ce concert théâtral avec l’envie de vivre, de voir et d’entendre le monde comme des artistes.
Les tubes de Monet est présenté à l’Abbaye de Royaumont le 1er juin 2024 et programmé dans le cadre des animations liées aux 150 ans de l’Impressionnisme.
